Trucs pour commander son vin au resto

 
Photo : Bruno Guérin Texte : L’équipe Déserteur

Photo : Bruno Guérin
Texte : L’équipe Déserteur

Se trouver devant une carte des vins de 40 références peut être déroutant. Si certains y trouvent l’Eldorado, d’autres peuvent sentir leur cœur palpiter lorsque vient le temps de prendre une décision. Pas de panique, on partage nos trucs pour rendre ce moment plus agréable.


Faire ses recherches

Il peut être judicieux d’effectuer un peu de recherches au préalable. Plusieurs restaurants affichent leur carte en ligne ou sur leurs réseaux sociaux. Est-ce que le restaurant a une carte des vins intéressante ? On peut même commencer à lire sur les vins qui nous font de l’œil. L’endroit se spécialise-t-il plutôt en bières de microbrasseries ? On évite ainsi les mauvaises surprises, les fausses attentes et les choix regrettables. Par exemple, consommer des cocktails pourrait s’avérer une meilleure option plutôt que de s’entêter à boire du vin.

Prendre son temps

On commence avec un verre de bulles ou un cocktail, ce qui nous donne le temps de se déposer dans le moment présent. On gagne ainsi un peu de temps pour passer à travers les menus et faire un choix réfléchi qui s’accordera bien avec les plats choisis.

Photo : Bruno Guérin

S’écouter

Au restaurant comme dans la vie en général, méditer rapidement sur son ressenti aide à prendre des décisions plus éclairées. Les bulles et les vins glouglou deviennent une option judicieuse pour célébrer la fin de la semaine lorsqu’il fait soif. En mode curiosité, boire au verre* permet de découvrir plusieurs accords avec les plats. On se sent au ralenti ; apprécier tranquillement un vin au caractère plus complexe se présente comme une alternative adéquate.

Au verre* ou à la bouteille ?

Chez les restaurants qui semblent avoir un bon roulement de vins au verre, les vins ne restent pas ouverts trop longtemps. Il y a donc peu de risque que le vin servi ne soit pas à son meilleur. Autrement, une bouteille de vin peut être un choix plus sécuritaire, surtout si on est gêné.e de retourner un verre de vin oxydé. 

Truc de pro : On peut même repartir avec ladite bouteille et la finir à la maison.

Photo : Bruno Guérin


Là où il y a de la gêne, il n’y a pas de plaisir

On n’hésite pas à demander de l’aide à la sommelière ou au sommelier. On leur partage ce qu’on aime, ce qu’on a envie de boire. Plus on donne d’informations, plus on a de chance d’être compris. Est-ce qu’on aime un cépage en particulier ? Une région ? Un vigneron ? Un style de vin ?

On dit oui quand on nous propose de goûter à différentes références. Il est aussi important d’essayer d’expliquer pourquoi on aime ou non les propositions. 

Se laisser guider

Toujours en quête d’inspiration ? Demander les coups de cœur du moment à la personne responsable de la sommellerie permet de découvrir des vins qui passent souvent inaperçus. C’est une bonne solution quand on se sent perdu devant un vaste éventail de choix ou qu’on a envie de sortir de nos pantoufles.

En avoir pour son argent

On n’hésite pas à mentionner notre budget. Si on est un peu gêné devant notre nouvelle date, on peut pointer subtilement les vins qui nous intéressent et qui se trouvent dans la tranche de prix qui respectent notre portefeuille. 

La marge la plus élevée sur les vins est obtenue grâce aux vins les moins onéreux. Ainsi, les références à l’apparence coûteuse génèrent un minimum de profits puisque la marge y est plus mince. Commander automatiquement ce qu’on trouve au début de la carte n’est pas toujours le meilleur choix lorsqu’il est question « d’en avoir plus pour son argent ». Mieux vaut faire confiance à l’avis aiguillé de l’expert.e.

Récolter les souvenirs

Prendre des notes et des photos sur les vins bus permet d’étoffer sa mémoire et de développer un vocabulaire plus précis. Tenter de le faire un flacon à la fois permettra de commander de mieux en mieux. Certaines applications proposent un service de recensement des alcools bus comme vivino. On peut même y écrire nos notes de dégustation.