Rosé is the new orange

 
Crédit photo : Bruno Guérin Texte : Maud Lapierre-Courtemanche & Asma Ben Tanfous Temps de lecture : 1 minute

Crédit photo : Bruno Guérin
Texte : Maud Lapierre-Courtemanche & Asma Ben Tanfous
Temps de lecture : 1 minute

Rosé all day : oui. Rosé all year : encore mieux! Les vins rosés ne sont souvent pas pris au sérieux. Pourtant, on est bien loin du simple vin de piscine servi avec des glaçons à même son verre. En effet, leurs personnalités peuvent se décliner en plusieurs pastilles aromatiques SAQ 😬. On explore l’univers du rosé en 1 minute.


Le rosé c’est rose

On compte quatre types de vinification.

Rosé de pressurage 

Cette méthode consiste à presser les raisins directement. Les pigments du raisin rouge coloreront dès lors les jus qui fermenteront ensuite. C’est souvent cette technique qu’on utilise en Provence pour obtenir des vins rosés plus clairs.

Rosé de macération

Il est ici question d’effectuer une macération des peaux de raisins avec leur jus. Cette technique est également utilisée lors de l’élaboration des vins rouges ou orange. Il s’agit d’une infusion. Les pigments présents dans la peau des raisins offriront au vin une couleur plus accentuée. Les tanins deviendront aussi plus perceptibles que dans les vins rosés de pressurage.

💡 Ah la connivence avec le vin orange ! Voilà pourquoi il apparaît dans la section « macération » de certaines cartes des vins.

Rosée de saignée

Comme pour le rosé de macération, on effectue avec une macération des peaux de raisins avec leur jus. La cuve est ensuite « saignée », c’est-à-dire qu’une partie de celle-ci sera soutirée pour en faire du rosé. Ce qui reste continuera à être en contact avec les peaux pour devenir du vin rouge.

Rosé d’assemblage

Surtout utilisée en Champagne, cette approche consiste à mélanger des vins blancs et rouges. 

 

Ce que le rosé n’est pas 🚫 : automatiquement un vin sucré. Plusieurs rosés sont secs, pas comme le fameux Gallo White Zinfandel, oh non!

Ce qu’on découvre avec le rosé : un vin aux multiples facettes. Il peut se comporter comme un vin de soif ou comme un genre d’équivalent à une bière session. Il peut être un rosé de gastronomie en ayant une structure et une profondeur aromatique, le rendant un compagnon de table idéal.

Deux rosés à essayer

C’est enfin le temps d’en essayer !

 
 

Un rosé tout en bulles composé d’un cépage natif de la région d’Émilie-Romagne, en Italie ; le fortana. Des notes de framboise, de prune acidulée et une finale herbacée qui nous rappelle la complexité de certains vermouths ou amari. À boire comme les locaux avec un sandwich grillé tout en jouant aux cartes sur le bord de l’eau.

 
 
 

Pas une, mais deux macérations ! Un rosé élaboré avec du cabernet sauvignon, du merlot et du marzemino qui ont macéré une première fois sur leurs peaux pendant deux jours. Puis, une deuxième macération est effectuée en ajoutant des peaux de nosiola et de pinot blanc pour une durée de 30 jours. Une jolie alternative pour les amateurs de vin orange qui veulent s’initier davantage au rosé. Un vin d’une belle structure aux arômes de fraises des champs et légèrement anisé en fin de bouche. Parfait pour accompagner des falafels ou des grillades servies avec des tonnes d’herbes fraîches.

 
 

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